La ballade du garçon brouillon
21 May 2014 | Pop

Médias

Critique de l’album sur LA DEPECHE DU MIDI

Critique de l’album sur LA DEPECHE DU MIDI


Arthur Jamin : son premier album n’est pas un brouillon.

Arthur Jamin est un auteur- compositeur interprète toulousain, enfin, presque. Il est né à Escalquens où il vit toujours. Après un BTS en audiovisuel au lycée des Arènes, quelques années d’animation en radios locales aux commandes d’émissions musicales, il a tout laissé tomber pour revenir à ce qui le tient vraiment : écrire des chansons, les chanter…

Il a «bricolé» (pas si mal et bien accompagné), un premier disque au titre qui le définit en partie : «la ballade du garçon brouillon» dans lequel il a presque tout fait : textes (il y en a 14), guitare, piano, trompette sur l’album et enregistrement et mixage son home studio et mixé. Mais il a aussi fait appel à plusieurs musiciens pour étoffer l’ensemble : Johan Dohl à l’harmonica, Olivier Pelfigues à la batterie et aux percus, Vincent Gestremann au Violon et Yannick Kersané à la guitare et à la basse.

Pour boucler le financement de l’objet très soigné ; il a fait appel à un site de financement participatif : «Ulule» et dans la foulée réalisé un clip sur le titre «Western moderne».

Le garçon est amoureux de la chanson à texte. La belle chanson française, et ça se voit. On décèle des traces de Ferré, de Tachan ou de Bashung dans ses textes. Même si ses mots ne sont pas encore à la hauteur de tous ceux qu’il admire- Ferrat, Beaucarne, Souchon, Le Forestier, Julien Clerc, Stéphane Eicher, Florent Marchet -, il ya quelques perles dans cet album dont un morceau qui donne son titre à l’album : «La ballade du garçon brouillon ; très réussi, ou encore le très joli duo sur «Les noyés» ou le très concis «Rue de Rivoli».

Au fil des textes, on décèle la nature de l’auteur : contemplatif, solitaire, rêveur «à la vie monochrome» qui repeint le tableau en couleur la nuit en écrivant ses chansons. Un gars un peu en délicatesse avec le quotidien, trop rapide, absurde, trop brutal… Un tempérament qui devient ressource et source d’inspiration et fait de lui un artiste sensible et mélancolique, à découvrir.

A H

Lire la critique sur le site de La Dépêche

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